En ces jours de rentrée, c’est peut-être l’occasion pour vous de se mettre au vélotaf ?! Au quotidien ou seulement quelques jours par semaine, c’est à vous de voir. Mais dans tous les cas, quelques astuces peuvent vous aider à vous lancer. Voici un petit résumé des éléments principaux pour débuter en vélotaf.
1 – Avoir un bon vélo
Sur ce sujet, il y a plusieurs écoles, mais on pourrait résumer les choses ainsi : tous les vélos peuvent servir pour aller au travail, toutefois il y a plus de chance que vous aimiez ça en ayant un vélo confortable.
Adapter son vélo
Si vous avez déjà un vélo, trois points sont essentiels :
– que votre selle soit bien réglée (un chouette tuto est disponible sur Youtube)
– que vos pneus soient en bon état et bien gonflés,
– que vous ayez suffisamment de vitesses (pignons) pour affronter les petits dénivelés sur votre chemin.
Si vous n’êtes pas sûrs que votre vélo soit au top, on vous recommande d’aller faire un tour chez un mécanicien.ne vélo ou auprès d’un atelier vélo associatif. Il saura vous conseiller sur les bons réglages à réaliser pour être à l’aise.
Ou acheter un vélo pour vélotafer
Si vous n’avez pas encore de vélo, c’est le moment de réfléchir à en acheter un.
Vous pouvez faire le choix d’un vélo neuf. En ce moment (et jusqu’au 31 décembre 2022), l’état français propose de nombreuses aides pour l’achat de vélos. Selon vos besoins et vos revenus, le montant de l’aide varie. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le site du gouvernement.
Vous pouvez également choisir d’acheter un vélo d’occasion. Plus économique et plus écologique, ce choix vous demandera cependant un peu plus de temps. Une ressource très intéressante pour vous aider à l’achat de vélo d’occasion est le site de Velook qui propose un guide pour déterminer le type de vélo dont vous aurez besoin. Vous trouverez également de nombreux conseils et lieux d’achats de vélo d’occasion.
Une fois que vous avez un vélo, n’hésitez pas à le rendre plus confortable en ajoutant des garde-boues (pratique en cas de pluie) ou des lampes (nous y reviendrons). Et pensez à l’entretenir (ou le faire entretenir) régulièrement.
2 – S’équiper convenablement, utile pour débuter le vélotaf
Etre visible
A vélo, pour être en sécurité, il est important d’être visible.
Pour ce faire, il existe de nombreuses idées et variantes, mais la clé réside dans les couleurs vives et les éléments réfléchissants / lumineux.
Pour commencer, l’usage d’un gilet jaune/orange est une bonne piste. Il s’agit d’ailleurs d’une obligation légale, la nuit, hors agglomération. Pour ajouter un peu de joie à vos tenues, vous pouvez jeter un œil du coté de Vasimimile, une entreprise grenobloise qui propose des gilets fluos aux slogans et formats amusants.
Ensuite, la nuit, il est important d’avoir des feux. La version simple consiste a attacher de petites lumières sur votre guidon et votre tube de selle. La version améliorée est un système d’aimant installé sur les roues, qui génère un clignotement lumineux. Et la version nec plus ultra est la dynamo installée dans le moyeu.
Enfin, n’hésitez pas à multiplier les petits objets réfléchissants sur votre vélo. Par exemple les réflecteurs pour rayons de vélo , ou, plus basiquement, les catadioptres, très visibles lorsqu’on pédale.
Se protéger des éléments
Pour se protéger de la pluie et du froid, l’essentiel est d’avoir une bonne veste ! Quand il pleut ou qu’il fait froid, c’est avant tout le haut du corps et la tête qui faut protéger (là où sont nos organes vitaux). L’hiver, une doudoune coupe-vent est le top ! Avec une veste étanche à rajouter quand il pleut.
Avoir les jambes mouillées n’est pas forcément agréable, mais on n’a pas encore trouvé de solutions de pantalons de pluie très adaptée. On préfère donc prendre la pluie et se changer une fois arrivé.e. Pour celles et ceux qui préfèrent investir, les pantalons de pluie de la marque Millet sont visiblement les meilleurs (mais aussi les plus chers).
Une autre technique qui fait ses preuves est d’éviter la pluie. Selon où vous habitez en France et vos contraintes horaires, il est possible d’attendre que les averses passent. Les journées où il pleut non-stop sont finalement assez rares dans les climats méditerranéens et océaniques.
Enfin, une paire de gants, voire des moufles de guidon comme les motards, est très pratique pour affronter le froid.
Comme le disait Seb, dans une précédente interview : « Une fois que vous avez ce matériel là, ça n’est plus un problème de prendre son vélo tous les jours car quelle que soit la météo, vous serez à l’aise ! »
Transporter ses affaires
Le troisième sujet relatif à l’équipement pour débuter le vélotaf est le transport de ses affaires.
L’erreur la plus classique, à nos yeux, est de vouloir transporter ses affaires dans un sac-à-dos. A moins que vous n’ayez qu’un ou deux kilomètres à parcourir, le fait de porter un sac sur le dos vous fera certainement transpirer. Et la transpiration, c’est un peu l’ennemi numéro 1 du vélotafeur / de la vélotafeuse. Bien sûr, en arrivant au boulot, vous pourrez (possiblement) prendre une douche ou (plus certainement) vous changer dans les toilettes. Mais ne pas porter de sac-à-dos permet déjà d’éviter d’arriver le dos trempé.
Conclusion, on vous conseille vivement d’avoir une sacoche. Et ça n’est pas parce qu’on en fabrique ! Disons plutôt qu’on en fabrique parce qu’on sait à quel point c’est utile. Parce que nous aussi on a commencé à aller au travail avec un sac-à-dos, et que le jour où on est passé à la sacoche, on a bien compris la différence.
3 – Trouver un itinéraire
Une fois que vous avez un bon vélo et un équipement adapté, le dernier sujet est la route à prendre pour aller à son travail. Et ça n’est pas toujours une mince affaire !
Dans les villes, de gros progrès ont été faits ces dernières années. Et selon où vous habitez, votre agglo propose peut-être un « Plan Vélo » qui récapitule les itinéraires cyclables (exemple à Quimper ici).
Pour les celles et ceux qui n’ont pas cette chance, le site Géovélo est un super outil pour trouver des itinéraires « sécurisés ». On s’en sert autant en voyage qu’au quotidien car l’appli propose 3 tracés : l’itinéraire direct (le plus court), l’itinéraire sécurisé (qui emprunte le plus de voies vertes et voies cyclables possibles) et l’itinéraire touristique (qui passe par des endroits sympas). En prime, lorsque vous cliquez sur l’un des trois itinéraires proposés, le dénivellé du trajet s’affiche. Et c’est important car parfois, il vaut mieux faire un trajet un peu plus long mais qui évite une belle montée !
Avec ces quelques infos, vous voilà prêt.es à vélotafer ! Enfin, on l’espère 🙂
Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à nous joindre. On est toujours ravis d’avoir des retours constructifs pour progresser tous.tes ensemble.
Récap’ des ressources :
Site du gouvernement pour les aides financières à l’achat d’un vélo : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15906
Site d’aide à l’achat d’un vélo d’occasion : https://www.velook.fr/
Super livre d’entretien basique d’un vélo : Le guide d’entretien de mon vélo, Peter Drinkell
Carte des ateliers vélo associatifs en France : https://www.heureux-cyclage.org/
Site qui propose des itinéraires sécurisés : https://geovelo.fr
🔸 Et la pépite finale : le groupe Facebook Vélotaf, un groupe d’entraide entre vélotafeurs.euses qui regroupe presque 30 000 membres, et sur lequel vous pouvez poser toutes vos questions !!
Cet article est le premier d’une série sur le vélotaf proposé par Laure, vélotafeuse depuis 10 ans.