De Grenoble à Marseille à vélo

De la capitale des Alpes (Grenoble) à la ville la plus vivante de Méditerranée française (Marseille), il n’y a qu’un tour de roues, ou presque. C’est en tout cas l’itinéraire qu’on vous propose pour les vacances de printemps !
Nous, c’est le premier voyage à vélo qu’on a réalisé ensemble, lorsqu’on était étudiant.e.s à Grenoble. On avait envie de voir la mer et de profiter de la nature qui se réveille. Alors on a enfourché nos vélos de l’époque, et hop, on est descendus à Marseille par les chemins de traverse. Et depuis, on est passionnés de voyage à vélo.
Prêt.e à tenter l’aventure ?

 

Infos pratiques – de Grenoble à Marseille à vélo

Niveau : intermédiaire 🦵 (accessible mais le tracé privilégie les contreforts alpins à la facilité des voies vertes fluviales)
Départ : Grenoble (gare SNCF, retrouvez les gares desservies en direct ici)
Arrivée : Marseille Saint-Charles (gare SNCF, gares en direct ici)
Distance : 362km
Paysages : Rivière, vignobles, piémont 🏞️
Chaussée : petites routes
Carte en ligne : ici
GPX en téléchargement
: ici
Le p’tit plus : au printemps, avec les arbres en fleurs et les orchidées le long de la route, c’est un délice !

Étapes de Grenoble à Marseille en détail

J1 : Le long de l’Isère (58km) 🏞️

La sortie de Grenoble est très facile et pratique : une voie verte longe l’Isère depuis le coeur de ville et permet de s’immerger immédiatement dans la nature. Pour commencer doucement, l’itinéraire longe l’Isère cette première matinée. Ouvrez l’oeil, vous pourrez peut-être voir quelques Martin-Pécheurs !

Après une matinée sur une belle piste le long de la rivière, il faut revenir sur les routes. Et celles-ci sont un peu plus bosselées. Rien d’insurmontable, mais les grimpettes s’enchainent. Les paysages alternent entre la ripisylve, les champs de noyers et les vues sur les contreforts du Vercors.

Après 60km, et la découverte d’une jolie cascade, la journée s’achève. Notre bivouac était dans le champs d’un habitant, ravi de nous prêter un bout de terrain pour que l’on passe la nuit. Autrement, un camping est installé dans le village voisin (La Sône).

 

J2 : De la vallée de l’Isère à la vallée de la Drôme (60km) 🌄

Le matin, on traverse l’Isère et on embarque au pied du Vercors, à la limite de la vallée du Rhône. Ça grimpe un peu pour passer un petit col. Mais au printemps, les orchidées égayent le chemin et les petits villages sont mignons, tel Beauregard-Barret, logé entre deux éperons rocheux.

Un crochet par Chabeuil permet de se ravitailler, puis la route slalome à nouveau au pied du massif.
Le soir, l’étape est à Crest, petite bourgade à l’activité associative foisonnante et à la densité d’hôtes warmshower impressionnante (ramenée au nombres d’habitant.e.s).

Si vous passez dans le coin, venez nous faire un petit coucou à l’atelier, située à 3km du centre-ville de Crest. On sera ravis de partager un moment avec vous pour parler voyage ! (Mais pensez à nous prévenir, parfois, on n’est pas dispos 😉)

 

J3 : A l’approche de la Provence (56km) 🦗

En quittant la vallée de la Drôme, la montée débute en direction de la forêt de Saou. La pente reste correcte mais le col est un peu joueur… il n’est pas où on l’attend, mais 1km plus loin !.  Courage, la descente dans le cœur de la forêt est tout simplement magique ! On s’enfonce progressivement dans ce lieu préservé, entouré d’immenses falaises calcaires.

Le village de Saou est également charmant, puis la route le long du Roubion en pente douce descendante est très agréable. Si le temps le permet, de nombreux points invitent à la baignade !

De Pont-de-Barret à La-Bégude, l’itinéraire longe la grande plaine agricole qui mène jusqu’au Rhône. A droite, les champs, à gauche, les montagnes. Un deuxième col permet d’arriver en Provence. La descente mène dans les vignobles de l’enclave des papes. Ça y est, ça commence à vraiment sentir le Sud !

 

J4 : Au pied des dentelles de Montmirail (53km) 🍇

L’avantage des vignobles, ce sont les multiples routes qui permettent de les relier. Un paradis à vélo, où aucune voiture ne s’aventure !
Après la traversée de Tulette, direction les dentelles de Montmirail, un massif calcaire en forme de dentelles, qui s’élève au dessus de la plaine. Les plus motivé.e.s iront jusqu’au pied des falaises… l’itinéraire se contente de s’approcher du pied de la montagne et c’est déjà très beau.
Ensuite, on se rapproche du Mont Ventoux. Sommet mythique des cyclistes, que nous laissons à celles et ceux qui pédalent sans sacoches 😉.
Le soir, plein de possibilités pour dormir dans les champs, à l’angle de chemins agricoles par exemple.

J5 : Découverte de Fontaine de Vaucluse (41km) ⛲

Comme la veille, la matinée se déroule sur les petites routes agricoles… jusqu’à aborder un petit col dans un environnement un peu plus sauvage. On retrouve le plaisir de la montée et surtout de la descente, jusqu’à la rivière de La Sorgue.

Un petit crochet par la résurgence de Fontaine-de-Vaucluse vaut le détour. Hors saison, le site est sympa, la balade d’approche (à pied) agréable et l’arrivée assez spectaculaire. Toute cette eau venue… d’on ne sait pas trop où. Et pourtant avec un débit incroyable !
Et la couleur de l’eau, d’un bleu profond, vaut à elle seule de s’y arrêter !

Pour la fin de journée, on rejoint le massif du Luberon. Dernier obstacle naturel avant la grande bleue. Nous, on a dormi en camping à Maubec. Mais il y a surement des dizaines de petits coins où planter sa tente dans le Luberon !

 

J6 : Contournement du Luberon (60km) 🌳

Le matin, l’itinéraire suit le Tour du Luberon à vélo. Impossible de se perdre, des panneaux sont installés à chaque carrefour.
Puis on reprend direction le Sud, via Mallemort et un beau col à passer un peu plus loin.
C’est un peu raide, mais maintenant qu’on est entrainés, ça va !

Pour le soir, on cherche des petites routes et un coin pour bivouaquer au milieu des villages qui deviennent de plus en plus gros. On sent qu’on approche de la ville !

 

J7 : Arrivée à Marseille (35km) ⛵

On ne va pas vous mentir, l’arrivée à Marseille est bien sportive.
Entre la traversée des quartiers nord et la conduite des locaux qui n’ont pas vraiment l’habitude de croiser des voyageurs à vélo… ça n’est pas de tout repos.
Pour celles et ceux qui veulent vraiment voir la mer, alors foncez !
Mais les autres peuvent s’arrêter à Aix-en-Provence, le meilleur de l’itinéraire est passé ;)
J

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